La danse africaine est un art ancestral qui occupe une place prépondérante dans la culture de nombreux pays du continent.
Véritable moyen d’expression corporelle, elle permet aux danseurs et danseuses de danser sur des rythmes endiablés qui vous communiquent une énergie sans pareille.
Une multitude de styles et de mouvements
En raison de la diversité culturelle et géographique du continent africain, il existe une grande variété de danses africaines, chacune ayant ses propres caractéristiques et son propre langage. Parmi les plus connues, on trouve :
- Le sabar, originaire du Sénégal, qui se caractérise par des mouvements rapides et sautés;
- La rumba congolaise, mélangeant la sensualité de la rumba cubaine aux rythmes traditionnels africains ;
- Le ndombolo, considéré comme le successeur de la rumba congolaise, mettant l’accent sur les déhanchements ;
- Le mapouka, danse populaire de Côte d’Ivoire basée sur des mouvements saccadés du bassin ;
- La kizomba, née en Angola, qui allie des pas lents et sensuels à une musique mélodique.
Il ne s’agit là que de quelques exemples parmi tant d’autres, tant la danse africaine est riche et variée. Chaque région, chaque pays, voire chaque ethnie possède ses propres danses et rythmes, transmis de génération en génération.
La danse africaine comme expression culturelle et spirituelle
Au-delà de sa dimension artistique, la danse africaine revêt également un caractère social et spirituel. Elle est souvent pratiquée lors de cérémonies religieuses, de mariages, de funérailles ou encore de rites initiatiques, permettant ainsi aux danseurs et à l’ensemble de la communauté de se connecter avec les forces invisibles qui gouvernent leur existence.
Célébrations et fêtes traditionnelles
Dans nombre de cultures africaines, la danse occupe une place centrale lors des festivités et des célébrations. Par exemple, au Nigeria, les danseurs igbo effectuent des mouvements acrobatiques impressionnants lors de la cérémonie annuelle du nouvel an Igbo. En Côte d’Ivoire, le zaouli est une danse masquée spectaculaire dédiée à la joie et à la beauté, tandis qu’au Burkina Faso, la danse warba rythme les fêtes traditionnelles mossi.
Rites et cérémonies religieux
La danse africaine est également utilisée comme moyen d’entrer en communication avec les dieux et les ancêtres, notamment lors de cérémonies religieuses. Les danseurs vodou au Bénin ou en Haïti, par exemple, entrent souvent en transe et sont possédés par les esprits qu’ils invoquent grâce à leurs mouvements et aux rythmes des tambours. Au Mali, la danse du maski est pratiquée par les Dogons pour honorer les ancêtres et demander protection et prospérité.
Les instruments de musique qui accompagnent la danse africaine
La danse africaine ne saurait exister sans la musique qui l’accompagne. Les rythmes endiablés et les mélodies envoûtantes sont produits par une variété d’instruments traditionnels, tels que :
- Le djembé, un tambour sur cadre très populaire en Afrique de l’Ouest ;
- La balafon, sorte de xylophone en bois originaire de l’Afrique de l’Ouest ;
- Le marimba, un autre type de xylophone très répandu en Afrique australe ;
- Les congas, des tambours d’origine congolaise à la sonorité profonde et résonnante ;
- Les shekeres, des instruments à secouer constitués d’une calebasse recouverte d’un réseau de perles.
Ces instruments permettent aux musiciens de créer des ambiances propices à la danse et à l’évasion, tout en respectant les codes rythmiques traditionnels de chaque culture.
La danse africaine aujourd’hui : entre tradition et modernité
Aujourd’hui, la danse africaine continue d’évoluer et de se réinventer. De nombreux artistes intègrent des éléments de danses contemporaines ou urbaines à leurs chorégraphies, créant ainsi des fusions intéressantes et novatrices. Par ailleurs, les échanges culturels avec d’autres continents, notamment l’Amérique latine et les Caraïbes, ont également contribué à enrichir le répertoire des danses africaines.
De nombreuses écoles et associations proposent désormais des cours de danse africaine aux quatre coins du monde, permettant ainsi à un public toujours plus large de découvrir et de s’approprier cette pratique artistique aussi riche que fascinante.
Récemment une nouvelle danse africaine a été crée : la djembel dance , une dance très rythmée et dynamique sur de la musique africaine